L'arbre est bien implanté en Afrique de l'Ouest.
L'anacardier a souvent été planté pour fixer les dunes et les avancées désertiques. Il sert également de coupe vent pour les cultures.
L'arbre qui pousse jusqu'à une hauteur de 4 à 5 mètres doit profiter d'un bon ensoleillement pour assurer une bonne fructification.
L'anacardier est souvent reconnaissable par sa forme "en boule" puisque l'arbre ne doit pas être taillé.
Aujourd'hui différentes exploitations agricoles se sont spécialisées dans la production de "noix de cajou".
Au Sénégal, ces noix arrivent à maturité vers le mois de mai et la production continuera jusqu'en juillet ou août. Les premières pluies de "l'hivernage" stopperont la pollinisation et donc la fructification.
Le fruit doit être récolté lorsqu'il est tombé au sol, signe de maturité pour la noix. Cette noix est attachée à une "pomme" appelée "faux fruit". Le premier travail du récoltant sera de séparer la noix de la pomme afin de mettre à sécher les noix au soleil.
Les noix seront ensuite transportées au village où les femmes entreprendront de les trier par taille afin de faciliter les étapes suivantes du décorticage. Ceci permettra d'obtenir l'amande de cajou (improprement appelée noix de cajou) que chacun peut apprécier, le plus souvent, à l'apéritif.
Mais, revenons dans notre village où les femmes viennent de trier les noix par tailles.
Pour casser la coque de la noix il faut la "fragiliser". Pour cela une cuisson est nécessaire.
Traditionnellement, les femmes font brûler les noix (torréfaction) ou les font cuire dans un bain d'huile. Ces deux méthodes, souvent dangereuses, risquent de donner un mauvais goût à l'amande et ne sont pas utilisées par les transformateurs travaillant pour AFRICAJOU.
En effet dans le souci de conserver tout l'arôme naturel de l'amande de cajou, les producteurs et transformateurs agrées par AFRICAJOU font cuire les noix à la vapeur puis les mettront à sécher au soleil sur des claies en hauteur pendant plusieurs heures.
Une fois séchées, les noix seront prises une à une pour être ouvertes dans une décortiqueuse.
Avec un petit stylet, l'opérateur retirera délicatement l'amande encore protégée par une fine pellicule qu'il conviendra de retirer.
Ces deux opérations se font avec des gants afin d'éviter les brûlures qui peuvent être occasionnées par le contact avec le "baume de cajou", produit très corrosif se trouvant dans les parois de la coque.
Pour retirer la pellicule amère qui protège encore l'amande, il faudra sécher ces amandes dans un four avant de reprendre, encore une fois, une à une les amandes pour les "dé pelliculer".
Ce travail très minutieux, est souvent réalisé par les femmes du village.
L'amande qui n'est plus protégée par sa pellicule est désormais très fragile. Elle risque de se casser en brisures ou "splits" (demi amande) faisant ainsi perdre beaucoup de valeur ajoutée aux transformateurs.
Très rapidement, les amandes vont être re-triées pour séparer, les mauvaises amandes qui auraient pu être oubliées, les brisures, les splits et les entières.
Au niveau international il existe huit "grades" ou catégories différentes en fonction de la taille des amandes.
Soucieux d'une hygiène parfaite, les transformateurs d'AFRICAJOU vont emballer très rapidement sous vide ces amandes afin de permettre un transport satisfaisant et une bonne conservation.
L'étiquette attachée à chaque plaque indique le n° de lot, la date d'emballage et le taux d'humidité. Ceci permet d'assurer la traçabilité.
Les amandes pourront arriver ainsi à l'huilerie pour y être pressées à froid et donner la merveilleuse "Huile de Noix de Cajou d'AFRICAJOU, 1ère pression à froid".
Il faudra 20 kgs de noix brutes et, beaucoup de travail, pour obtenir 1 litre d'huile de noix de cajou.
Un arbre au Sénégal produira entre 15 et 25 kgs de noix brutes par an suivant son âge !
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